Ce genre de fétiche était très souvent manipulé, ce qui explique la patine. Tout laisse à penser que la cavité sur le devant a du contenir une charge magico-religieuse de protection. Très bel objet de culte. Bois légèrement érodé dessous le pied droit. Les dimensions sont dans la fiche technique.

Statuette africaine Yaka appelée aussi Phuungu qui servait aux cérémonies en hommage aux ancêtres, à certains rituels de divination et de protection. Le torse est entouré d’un tissu fixé avec du raphia sec, du raphia tressé et, en place du bilongo, une petite poche d’où sortent des plumes. Achetée déjà sur socle, d’une collection privée début 20 ème siècle.

Statuette Suku figure d'ancêtre protecteur. Servait aussi pour le culte des fécondités. Elle était l’habitacle de l’esprit d’un Ancêtre. Années 70.République Démocratique du Congo. Ex Zaïre. Patine d'utilisation tirant sur le rouge. Réparations indigènes anciennes aux 2 pieds. Traces de xylophages. Bois dur et dense. Obtenue d'une ancienne collection belge. Les dimensions sont sur la photo 6.

Statuette Suku du Culte des Ancêtres, patine d’usage et fentes d’âge nombreuses dont une plus importante au bras gauche. Belle expression du visage. Statuette africaine de protection en étant l’habitacle de l’esprit d’un Ancêtre. Réparation au sexe. Années 80. Les dimensions sont la photo 4. R.D.C. Ex Zaïre.

Certaines personnes interprètent  le geste de joindre les mains sous le menton, comme c’est le cas ici pour cette statuette Phuungu, à l’importance de la parole au cours de la création de la statuette. Elle était accrochée au pilier de la maison. Les dimensions sont sur la photo 4.

Statuette magico religieuse Suku Yaka. Les dimensions sont sur la photo 4.

Les sculpteurs des Khosi créent ces statuettes de manière recluse, à l’écart du village. Le pouvoir de ces statuettes étaient et sont encore sont très puissantes. Leur utilisation nécessité un rituel très précis. Les chefs, détenteurs  des Khosi, étaient et sont encore garants de la fertilité des champs du village, de la prospérité et de la sécurité des villageois. Mesures dans la fiche technique.

Cette ancienne statuette de chef Suku est une figure d’ancêtre. Son pouvoir, très puissant, faisait appel à l’esprit des ancêtres du lignage. Tout son pouvoir était dans le cimier de la statuette. Il consistait à empêcher le mal (effets de sorcellerie etc) de rentrer dans la case du chef. C’était, en quelque sorte, une parabole positive. Nombreuses traces d’usage. Patine polychrome et croûteuse par endroits. Traces anciennes de xylophages. Fentes d'âge. Les dimensions sont dans la fiche technique. Acheté d'une ancienne collection belge collectée dans les années 50. Les dimensions sont dans la fiche technique.

Nez caractéristique des Suku (peut-être cassé, mais l’usure semble si ancienne qu’il est difficile de savoir si le nez était retroussé et qu’il ait été cassé, comme se devait la tradition, ou bien que le nez soit effectivement comme il est actuellement). Mesures dans la fiche technique.

Ancienne statuette féminine Métoko des années 50/60, achetée d'une collection privée. On notera ce qui semble être une anomalie photos 3 et 4. Petites fentes d’âge et traces de manipulations répétées. Très belle statuette africaine de collection. Bois dur, dense et lourd. Les dimensions en photo 4.

Masque Lega Lukwakongo ancien de la société du Bwami. La société du Bwami réglait toute la vie sociale et politique. Elle est divisée en 4 ou 7 grades suivant les régions. Les Kindis sont les hauts gradés. Ils possèdent une grande connaissance des plantes, de la nature et de la magie. Ils ont une forte autorité morale. Dimensions photo 4. Acheté d’une ancienne collection belge. Années 60.

Coiffe d’initié Léga des cérémonies de la société du Bwami portée par certains Kindi alors que d’autres portaient des masques. Les anciens accueillaient les jeunes gens faisant leur entrée dans le cercle des initiés. Achetée d'une collection privée. Les dimensions sont sur la photo 5.

Ces coiffes sont des Isengo, c'est à dire des objets sacrés ne pouvant pas être portés par un non initié ou être détruits pour une raison ou une autre. Ces coiffes se transmettent de génération en génération. Cette coiffe est portée sur le haut du front et maintenue par une jugulaire.
Lors des cérémonies du Bwami, les initiés du rang le plus élevé apparaissent avec ces coiffes qu'ils désignent par la tournure Mukuba Wa Maseza.